วันศุกร์ที่ 4 ธันวาคม พ.ศ. 2552

Jour de l'an

Jour de l'an

Le Jour de l'an[1] ou Nouvel An[1] est le premier jour de l'année d'un calendrier donné.Par extension le terme désigne aussi les célébrations de ce premier jour de l'année.Pour les calendriers solaires (comme le calendrier grégorien), la date du Jour de l'an est fixe d'une année sur l'autre, alors qu'elle est dite mobile dans le cas des calendriers luni-solaire (comme le calendrier chinois).
Origines
Le Nouvel An est une fête d'origine païenne qui vit le jour vers 46 avant notre ère, sous l'impulsion de Jules César. Celui-ci décida que le 1er janvier serait le Jour de l'an. Les Romains fêtaient le Nouvel An selon le calendrier julien, encore utilisé aujourd'hui par les églises orthodoxes serbe et russe. Les Romains dédiaient ce jour à Janus, dieu païen des portes et des commencements. Le mois de janvier doit son nom à Janus, qui avait deux visages : l'un vers l'avant, l'autre vers l'arrière.En France, le Jour de l’an n’a pas toujours été le 1er janvier : la nouvelle année commence à cette date depuis 1564. C’est le roi Charles IX qui, dans un édit promulgué à Roussillon le 9 août 1564, fixa le début de l’année au 1er janvier. Pour les peuples usant du calendrier solaire, le Jour de l’an a beaucoup changé au fil des siècles, au gré des Églises, des époques et des pays.
En France, aux
VIe et VIIe siècles, dans de nombreuses provinces, le Jour de l’an était célébré le 1er mars. Sous Charlemagne, l’année commençait à Noël. Du temps des rois capétiens, l’année débutait le jour de Pâques. En conséquence, les années étaient de longueur très variable. Cet usage fut quasi général aux XIIe et XIIIe siècles et même jusqu’au XVe dans certaines provinces. Les généalogistes des rois de France devaient donc jongler avec les dates en fonction des lieux pour raconter l’Histoire car auparavant le début de l’année variait selon les provinces : à Lyon, c’était le 25 décembre, à Vienne, le 25 mars… L’édit de Charles IX mit tout le monde d’accord.En 1622, cette mesure fut généralisée par le Pape à l’ensemble du monde catholique, notamment pour simplifier le calendrier des fêtes religieuses.

Noël

Noël




Noël est une fête chrétienne célébrant chaque année la naissance de Jésus de Nazareth, appelée Nativité. À l'origine de cette fête existaient différentes fêtes païennes qui marquaient le solstice d'hiver.
Sa célébration à la date du
25 décembre, se situe dans le calendrier julien pour les Églises orthodoxes, et dans le grégorien pour l'église catholique et protestante ; le jour de la saint Emmanuel, a été fixée tardivement dans l'empire romain d'Occident, vers le milieu du IVe siècle. Avant de la placer à la date d'une célébration solaire liée au solstice d'hiver[1], plusieurs dates furent proposées : 18 novembre, 6 janvier... Le 25 décembre marquait depuis Aurélien (v.270) l'anniversaire du Sol Invictus et de la renaissance annuelle de Mithra[2]. Pour des raisons symboliques, et dans un souci de christianiser les anciennes fêtes païennes, cette date fut progressivement étendue à tout l'Occident latin. Les Églises orthodoxes, qui ont conservé suivent le calendrier julien, célèbrent Noël le 25 décembre du calendrier julien ce qui donne comme date selon le calendrier Grégorien le 6 janvier, mais seule l'Église apostolique arménienne a conservé la date précise du 6 janvier comme jour de la fête de Noël[3].
Constituant avec
Pâques une des grandes fêtes chrétiennes, Noël s'est progressivement chargé de traditions locales, mélanges d'innovations et de maintien de folklore ancien, au point de présenter l'aspect d'une fête profane populaire possédant de nombreuses variantes, dans le temps comme dans l'espace. L'association de la mémoire d'une naissance a facilité la place centrale prise par la famille dans le sens et le déroulement de cette fête. L'Église catholique romaine insiste par exemple sur cet aspect depuis l'instauration en 1893 de la fête de la Sainte Famille, le dimanche suivant le 25 décembre. Les cadeaux, sous forme d'étrennes, semblent être une réminiscence des cadeaux effectués lors des fêtes saturnales de décembre (strenae)[4] Le don est présent dans de nombreuses traditions, comme celle de servir un repas au premier pauvre croisé au jour de Noël, ou dans l'exceptionnelle générosité des aumônes accordées aux mendiants à la sortie de l'office célébré durant la nuit de Noël. « La période de Noël, qui est très chargée cérémoniellement, possède une certaine intensité rituelle. Même si nous vivons fondamentalement dans une société marchande, il y a dans cet échange de cadeaux quelque chose qui est de l'ordre du don et qui est universel dans son principe: ils créent, maintiennent et consolident des liens ; ils constituent en quelque sorte une matrice du social.»[5].
La popularité de cette fête a fait que
Noël est devenu un patronyme et un prénom.

Fête des Pères

Fête des Pères
Histoire
Dans les pays catholiques, on a célébré les pères de famille dès le moyen-âge le 19 mars, jour de la Saint-Joseph, ce dernier étant le père putatif de Jésus. En revanche, il était beaucoup plus difficile de célébrer religieusement les mères, les fêtes dédiées à la celle de Jésus étant aussi des célébrations de la virginité. L'une des premières fêtes des pères non religieuses fut créée en 1912 aux États-Unis. En France, elle fut fixée par un décret de 1952 au troisième dimanche de juin ; ceci pour faire écho à la Fête des Mères, instituée par Vichy et confirmée par un décret de 1950.